The Breakfast Club, élabore une pop embuée, la possible bande-son d’un voyage à deux tout au long duquel la voix de Léonie Young s’occuperait de ménager les perspectives autoroutières, de faire pleuvoir ou jaillir les éclaircies, tandis que les guitares post-rock de Julien Puyau esquisseraient toutes les nuances d’un ciel de traîne, le ruban lumineux des villes au loin.
Dans le coton de l’habitacle planent parfois quelques notes de synthétiseurs, parfois aussi des silences qui en disent long. Car derrière l’apparente douceur des compositions, on devine une certaine urgence, voire même une inquiétude chez The Breakfast Club : où conduit la route que l’on vient d’emprunter ?