Dead in 1985, c’est la rencontre entre un auteur entertainer né et mort sur scène et un beatmaker qui a vu le jour et vit en studio, Dead in 1985 c’est l’alliance improbable entre Giorgio Moroder et Will Ferrell, ou quand John Carpenter baigne en idiocratie. Mélange épique d’humour noir, de Synthpop et de Coldwave, pur produit des années 1980 à la sauce 2038, c’est un joyau du bon goût et de la subtilité à l’américaine mais avec
des textes en Français. Thèmes universels et parfois engagés, productions électroniques soignées, Dead in 1985, c’est la légèreté de l’esprit avec le poids des années, les strasses du showbiz et le gris des hangars, l’odeur délicieuse de la sueur dans le polyamide et le vent radioactif qui agite un mulet au coucher de soleil sur Miami Beach.
Sur scène, Chris mouille le survêt au chant et à l’ambiançage, pendant que SansE le soutient à la voix, aux synthés, machines et autres vocoders. Après 3 tournées et plus de 50 dates, nos compères ne lésinent pas pour se donner et transformer la scène tantôt en salle de fitness, tantôt en club new wave, à l’aise sur scène comme dans des bars et proche de son public. Qui dit années 80 dit gros son, kick qui tape dans la poitrine et grosses reverbs, et bien sûr, fumée, lasers, stroboscopes et ventilo dans les cheveux.

Gil Jogging :
Déjà dans ta ville, bientôt dans ton cœur, Gil Jogging, looser patenté, nous raconte sa vie décadente et sans intérêt en pantalon de jogging, accompagné par Ton’s aux synthés groovy et funky invitant a la fête, il nous emmène dans son univers drôle et attachant, décryptage d’une misère sociale urbaine, extrapolée jusqu’au rires les plus francs que suscitent ses chansons à chaque apparition sur scène ou au comptoir….